Face à Malines, nos Panthers s’inclinent en finale de la Coupe !


13 March 2022

On savait que la tâche de nos Panthers s’annonçait difficile face à cette très forte équipe de Malines, elle s’est avérée impossible. Pour nos filles, ces Kangoeroes étaient tout simplement trop ! Au choix : trop grandes, trop costaudes, trop physiques, trop adroites, trop talentueuses ou trop galvanisées à l’idée de décrocher enfin un premier titre après avoir écarté Braine en demi-finales. Un peu de tout cela sans doute pour nos Panthers qui, après une préparation chaotique marquée par les blessures (Eden et Bee) et par une épidémie de grippe (Suzy, Manon, Lin, Bee, Emme et enfin Nat) ont en vain tenté de contrecarrer ce cocktail explosif avec leurs armes à elles : défense, volonté, collectif. 
Face à la défense intransigeante des Malinoises, cela n’a pas suffi même si – par des paniers d’Eden et Jalee - nos filles on fait jeu égal jusqu’à 25-23 (15ème). Jusque-là, seule une intenable Morrison (35pts, 16 rbds et 14 fautes provoquées !!!) permettait aux Malinoises de mener les débats. Avec les fautes qui s’amassaient (16 à 8 en première période !), un passage en zone s’imposait qui allait permettre à la toute jeune Bruyndonckx (15 ans à peine) de faire étalage de toute son adresse (4/6 au-delà des 6m75) et de mettre les siennes sur orbite pour de bon. Après 37-25 au repos, plus rien ne pouvait en effet empêcher les Kangoeroes de prendre définitivement l’ascendant pour s’imposer aussi logiquement que sans discussion (83-51) et remporter ainsi le premier titre d’une série qui n‘attend que de s’étoffer.
Quel dommage simplement que cette fête du basket féminin ait été gâchée par un arbitrage indigne d’un tel évènement (n’ayons pas peur des mots !) Malines est une superbe équipe qui mérite amplement son succès !  Avec un gros effectif, de la taille et du talent (présent et futur) à revendre, un jeu bien pensé, les kangoeroes étaient largement favorites et avaient toutes les armes pour l’emporter sur la distance malgré l’absence de deux titulaires. Nul besoin dès lors du « Golden pass » accordé avant le repos par trois arbitres dépassées par l’évènement. Personne ne demande l’aumône mais simplement de pouvoir se battre à armes égales, le talent et les qualités physiques - un paramètre de notre sport – feront fatalement la différence au terme de la partie d’échec que représente pour les coaches une rencontre à ce niveau. Un niveau qu’étaient bien loin d’atteindre les trois officielles visiblement désignées pour les seuls besoins d’une belle photo d’avant-match soigneusement chorégraphiée et réunissant symboliquement les 27 participantes d’une finale 100% féminine.