Nos Panthers sont apparues bien lasses face à Ruzomberok pour leur troisième et dernière rencontre à domicile en phase de poules de l'EuroCup. Autant, lors du match aller, elles étaient apparues remontées comme ces pendules, menant pendant 39 minutes avant de s'incliner in extremis sur de petites erreurs de jeunesse, autant ce mercredi nos filles se sont montrées impuissantes face à des Slovaques qui avaient bien conscience de jouer leur qualification pour l'étape suivante.
Préparées tactiquement, dures en défense, dominatrices au rebond (43/25) et bien plus adroites (10/19 derrière l'arc), les visiteuses n'ont laissé aucune chance à nos Panthers dont les griffes sont apparues bien émoussées (autant moralement qu'au niveau physique) après la répétition des efforts ces dernières semaines. Un rythme de deux matches par semaine que nos étudiantes ont du mal à tenir face à des pros dans un groupe aussi relevé.
"Sans doute sommes-nous à notre place, sans doute avons-nous trop tendance à banaliser l'exploit et à en attendre toujours plus. Au vu des résultats et de la manière, on peut penser que nous avons joué les deux premiers matches en surrégime et que maintenant nous en revenons à notre vrai niveau" analysait Pierre Cornia, déçu, réaliste mais surtout impuissant à l'image du groupe.
Une chose est certaine: le break international va faire du bien à tout le monde !