Une finale de Coupe qui récompense beaucoup d'efforts ! Zoom sur nos fondateurs !


09 March 2022

Samedi soir à Namur (20h30), 8 ans après sa création, notre club affrontera Kangoeroes Malines en finale de la Coupe de Belgique. Une primeur dans sa (courte) histoire et donc également une première occasion de décrocher un trophée au plus haut niveau pour nos Panthers.
Que de chemin parcouru en huit années seulement après qu’un petit groupe d’irréductibles ait fait le pari – au moment de l’arrêt brutal de la section féminine de Sprimont –  de partir d’une page blanche pour garder un club de D1 à Liège.
Aujourd’hui, la parole leur revient donc en priorité, eux qui sont toujours les chevilles-ouvrières du club. A tout seigneur, tout honneur commençons par notre Président Urbain Goessens.

Urbain, comment es-tu arrivé au Panthers ? « Par amitié ! Via Christian (Grandry), j’étais déjà un sympathisant de Sprimont que je suivais depuis le milieu des années 90 et où je donnais régulièrement un coup de main, notamment à la buvette. c'est lui qui m'a embarqué dans l'aventure»
Fallait-il être un peu fou pour se lancer dans ce projet Panthers ? « C'est sûr qu'on ne savait pas très bien où cela allait nous mener. On a commencé très petit, les premières réunions se tenaient autour d’une bière au Golfy de Rocourt et on ne parlait que d’une ou deux équipes qu’il fallait constituer. Ce n’est qu’après qu’on a lancé toute la filière jeunes et formation. Il y a eu ce moment charnière au basculement entre les deux ASBL où nous gérions l’une alors que l’autre était entre les mains de nos épouses respectives…Quoi de plus normal après tout pour un club féminin ! »
Vous imaginiez-vous en finale de Coupe huit ans après ? « Jamais ! on est entré dans une espèce de spirale. Le but était simplement de faire mieux, de progresser, de nous améliorer. Le tournant c’est sans doute au moment où l’on a pris la décision de s’engager en Coupe d’Europe, avec tout ce que cela impliquait derrière.»
Où imagines-tu les Panthers dans huit ans ? « Nous avons toute une filière jeune derrière, une bonne base. Après, tout l’enjeu c’est de tenir notre ligne de conduite, de continuer à s'améliorer, à progresser. Pour ce faire, c’est autour du terrain autant que sur ce celui-ci qu’il faut être performant. Il faut donc travailler sur les structures et en trouver les moyens, notamment financiers, sans pour autant s'épuiser. »
Pour finir, quel est l’anecdote ou le souvenir marquant que tu gardes de ces huit années ? « Notre premier succès en Coupe d’Europe, à Bergen voici quelques mois après une grosse frayeur à l'aéroport où nos étrangères étaient restées bloquées pendant deux heures. Mais aussi une anecdote plus fleur-bleue : notre premier renfort, une Lituanienne, nous étions allés l’accueillir à l’aéroport…avec un bouquet de fleurs ! »