Une finale de Coupe qui récompense beaucoup d'efforts ! Zoom sur nos fondateurs ! (IV)


11 March 2022

Samedi soir à Namur (20h30), 8 ans après sa création, notre club affrontera Kangoeroes Malines en finale de la Coupe de Belgique. Une primeur dans sa (courte) histoire et donc également une première occasion de décrocher un trophée au plus haut niveau pour nos Panthers.
Que de chemin parcouru en huit années seulement après qu’un petit groupe d’irréductibles ait fait le pari – au moment de l’arrêt de la section Dames de Sprimont –  de partir d’une page blanche pour garder un club de D1 à Liège. Aujourd’hui, la parole leur revient donc en priorité, eux qui sont toujours les chevilles-ouvrières du club. Quatrième épisode : Jean-Pierre Vanhaelen, notre secrétaire.

Jean-Pierre, comment es-tu arrivé aux Panthers ? « Sur une boutade, à la fin de la première année. Comme parlementaire liégeois, j’avais aidé à la négociation avec la fédération sur la capacité à fusionner le nouveau BC Boncelles avec le matricule bis de Sprimont pour former les Panthers. « Si on y parvient, en tant que serésien et par sympathie, je serai parmi vos premiers membres » avais-je lancé. Une fois le doigt dans l’engrenage…    

Fallait-il être un peu fou pour se lancer dans ce projet Panthers ? « Un peu oui, car à l’époque c’était très mal perçu par beaucoup à l’extérieur. Cela créait une sorte de malaise. En plus partir de zéro à ce niveau, c’était un pari insensé. D’autres ont essayé et s’y sont cassé les dents.

Vous imaginiez-vous en finale de Coupe huit ans après ? «Non ! l’idée, c’était de garder une équipe en D1 et d’essayer de maintenir le niveau de Sprimont. Il fallait d’abord stabiliser, c’est ensuite qu’on a grandi petit à petit, presque sans s’en rendre compte.»
  
Où imagines-tu les Panthers dans huit ans ? «Je suis convaincu qu’on sera toujours là, mais il faut étoffer la structure, d’une certaine manière la rendre plus professionnelle et puis rajeunir l’équipe dirigeante pour pouvoir faire face à la charge de travail toujours plus contraignante. Il faut une transition douce mais avec des gens que l’on connaisse et en qui on a pleine confiance pour garder haut nos valeurs »

Pour finir, quel est l’anecdote ou le souvenir marquant de ces huit années ? « Plus qu’une anecdote ou un souvenir précis, c’est ce sentiment d’appartenir à un club familial et de partager ensemble tout ce qui nous arrive. C’est plus important que les résultats. Une finale de Coupe, ça fait bien sur un palmarès mais avant tout, gagnée ou même perdue, il faut que ce soit une fête pour tout le club. Il faut qu’on prenne du plaisir tous ensemble et qu’on le montre, que cela reste le fait marquant de la soirée de samedi.»